Wilson T. Owens ▬ We do what we must because we can

Wilson, Trey OWENS

WE DO WHAT WE MUST BECAUSE WE CAN

▬ A savoir à propos de moi : Malgré le climat pesant sur la ville depuis la Grande Guerre, je dois dire que j’ai eu une enfance particulièrement calme. Je suis né un soir d’été où la chaleur faisait bouillir le thermostat, et je plains ma mère d’avoir dû travailler pendant des heures dans ces conditions, à l’hôpital des insurgés. Mes parents sont des gens biens. Lorsqu’ils m’ont eu, ils avaient à peine 20 ans chacun, mais ils s’aimaient depuis de nombreuses années, et je suis arrivé comme une évidence.

Ils avaient beaucoup de points communs, dont l’un m’a d’ailleurs donné mon prénom : le monde des super-héros. Ils collectionnaient des antiquités de bouquins souples ayant survécus à la guerre, hauts en couleur, avec des combats, des héros et des vilains. Ils ont débattu de mon prénom pendant plusieurs heures, avant de tomber en accord sur Wilson. Pour mon père c’était « Wilson Fisk », le vilain de Dardevil, et pour ma mère, c’était « Wade Wilson », le nom du personnage se cachant derrière le masque de Deadpool, l’anti-héros sarcastique.

J’ai toujours été un enfant très calme. Mais je n’avais pas beaucoup d’amis. Je jouais généralement seul dans mon coin à l’école, m’inventant toute une série d’histoires dont mon imagination débordait. J’étais très bon en classe, bien que très mauvais pour communiquer avec mon entourage. C’est une fois au collège que j’ai découvert ma passion, qui m’a mené jusqu’où j’en suis aujourd’hui. Mes parents se sont coupés en quatre pour me permettre d’aller à l’école à Boston, et j’ai ainsi pu intégrer les rangs des meilleurs de la classe, mais je brillais plus particulièrement en sciences. J’ai continué sur ma lancée au lycée, en optant sans hésitation pour la filière scientifique, avec encore et toujours plus de science en spécialité biologie. Même à cette époque, j’avais du mal à me sociabiliser, et je pense que j’ai dû en effrayer plus d’un en cours de dissection, lorsque je découpais minutieusement les tissus de chaque animal que l’on nous apportait à étudier, le regard concentré comme si rien autour n’existait.

Avec mes résultats, j’ai pu intégrer la faculté de biologie de Boston. J’y ai passé de nombreuses années à étudier, jusqu’à commencer mon doctorat, les années où j’ai enfin réussi à aborder d’autres personnes. J’étais entouré de gens que je considérais comme de mon niveau, et j’ai très vite noué des liens avec d’autres étudiants, avec qui il m’arrivait de passer du temps en dehors des cours. Mais c’est surtout cette année-là que j’ai rencontré mon premier amour, Kelly. Nous faisions énormément de recherche sur la génomique ensemble, et nous avons fini par tomber amoureux. Je suppose. Or, lorsque j’ai été diplômé, ma thèse portant sur la possibilité d’extraction du gène mutant depuis l’ADN humain, l’Alliance m’a repéré et offert une opportunité, et je l’ai saisie. Me proposer de faire de la recherche à propos du sujet sur lequel je planchais depuis plusieurs années, je n’aurais jamais pu refuser. C’était ma passion, le sujet de toute ma vie.

En réalité, je n’ai pas vraiment de notion de ce qui est bien ou mal. Je ne mesure pas l’impact de mes mots sur les autres, leurs réactions, les limites sociales. Ce qui se fait ou non. J’ai lu un jour que la définition d’un sociopathe était de ne ressentir aucune culpabilité à blesser quelqu’un d’autre. Je pense que c’est très surfait comme terme, mais si on devait me qualifier, ce serait certainement le bon. Travailler pour l’Alliance me rapportait beaucoup, et j’ai pu immédiatement me prendre un appartement en Centre-ville. J’aurais voulu que Kelly me suive, mais lorsque je lui ai raconté en quoi consistaient mes recherches dans les sous-sols de l’Alliance, son visage est devenu blême, et elle m’a expliqué qu’elle était absolument horrifiée. Elle ne comprenait pas comment je pouvais faire ça à des êtres humains, même s’ils étaient mutants, et que j’étais un monstre. Je n’ai pas vraiment compris de quoi elle voulait parler, mais ce jour-là elle a claqué la porte, et je ne l’ai revue que lors de mes semaines de cours que je donne à la faculté, où elle enseigne à plein temps. Nous nous croisons froidement, sans même nous adresser la parole. Elle a quand même gardé le secret de mon lieu de rechercher pour elle, ce que je lui dois bien.

Bien que j’eu quelques conquêtes durant les années suivantes, aujourd’hui je vis seul dans mon appartement avec mon chat Watson, et j’aime mon travail, plus que tout.

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▬ Liens recherchés :
° Etudiante intéressante
J'ai parfois du mal à me concentrer sur mon tableau lorsqu'elle s'assied, comme à son habitude, au premier rang de l'amphi. Ses longs cheveux châtains sur les épaules, ses grands yeux bleus absorbés par mon cours, enfin je pense. Elle me déconcerte. Elle est toujours parmi les premiers de la classe, débordante d’intelligence et d’intérêt pour la biologie. J’hésite à essayer de l’approcher.
Personnage vacant : Emily J. Whine

° Ex petite-amie
Nous avons passé deux ans ensemble durant nos doctorats, mais elle m'a quitté lorsqu'elle a appris que je travaillais pour l'Alliance et en quoi consistaient mes recherches. Nous ne partagions vraiment beaucoup de chose en dehors de la biologie, mais je me sentais bien avec elle. Je pense aussi que c'était une mutante, mais elle ne m'a jamais rien dit à ce sujet. Elle agissait simplement étrangement de temps en temps.
Personnage à créer : Kelly (nom au choix)

RELATIONS

Emily J. Whine (Elève) : Pour l'instant, elle est seulement mon élève, mais elle m'impressionne. Elle est intelligente et sa beauté est troublante. Un de ces jours, je pense que j'essayerais de lui parler, en espérant qu'elle ne rencontre jamais mon côté chercheur, je ne voudrais pas l'effrayer.

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» Wilson T. Owens ▬ The cruelest thing of all is false hope [TERMINEE]