Ellie Miller ▬ A bullet is like an anti-seed: plant it and watch something die

Ellie Miller

A BULLET IS LIKE AN ANTI-SEED: PLANT IT AND WATCH SOMETHING DIE

▬ Un peu de moi : D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours sentie très seule. Je n’ai jamais vraiment eu d’amis, bien que j’essayais de feindre de l’intérêt pour les autres à l’école, pour ne pas que mon père s’inquiète que sa fille ne soit jamais invitée aux goûters d’anniversaire.
Ma mère m’a toujours parue un peu dérangée. Il lui arrivait souvent de faire des crises de panique, et je m’asseyais sur une marche en haut de l’escalier en regardant mon père essayant de la calmer, alors qu’elle hurlait en lançant la vaisselle à travers la pièce. De ce que j’en sais, lorsque j’avais 6 ans, elle s’est engagée dans l’Arche, et ce n’est que quelques mois après qu’elle a participé à un raid contre un groupe de l’Alliance, qu’ils soupçonnaient de capturer des mutants pour mener sur eux des expériences. Les choses ont mal tourné ce soir-là. Et c’est au petit matin qu’ils ont retrouvé son équipe, gisant dans une ruelle dans le quartier ouest. L’affaire n’a pas été ébruitée dans les médias, jugée trop « dangereuse » par les politiques. Elle est morte comme ça, en silence. Et je dois dire que je n’étais pas particulièrement proche d’elle, et que de toute façon, la mort ne m’affectait pas vraiment. C’était plutôt une libération de ne plus avoir à vivre dans ce nouveau Monde.

Pour ce qui est de mon père, il a toujours essayé de faire de son mieux. Son travail à la brigade de police lui prenait énormément de temps, et il s’est retrouvée avec une môme à plein temps sur les bras. Autant dire que j’ai passé la plus grande partie de mon enfance seule, à collectionner les figurines vendues avec les fascicules chez le marchand de journaux, et à lire des romans policiers pas toujours pour mon âge. Nous avons déménagé dans un petit appartement, son seul salaire ne suffisant plus à assurer la vie en maison de ville. Quand j’ai eu 14 ans, papa m’a offert ma première arme. C’était un Mateba Model 208, assez léger à porter pour ma carrure squelettique, mais néanmoins efficace. Plusieurs fois par semaine, il m’emmenait avec lui au stand de tir. La première fois que j’ai appuyé sur la détente, tout mon corps a tremblé, et j’ai failli prendre le recul en plein visage. Mais j’ai repris mon souffle, et ai pointé la cible au loin encore une fois. Et cette fois je l’ai touché. Avec l’entraînement et les conseils avisés de mon père, j’ai rapidement progressé, et bien que je ne puisse toujours pas manier d’arme trop lourde (pour ne pas dire plus lourde que moi), je me débrouillais plutôt bien.
J’aurais également voulu apprendre le combat rapproché, mais lorsque j’ai soumis l’idée à mon père, il a éclaté de rire, et a posé sa main sur mon épaule en essuyant ses larmes de rire. Il m’a gentiment expliqué qu’en faisant 42kg pour 1m53, j’aurais meilleur compte de me concentrer sur la défense à distance.

Nous avons vécu tous les deux jusqu’à mes 18 ans. Une expédition pour l’extérieur de Boston était en train de se monter, et voyant que je pouvais aisément me débrouiller seule, il a décidé de partir avec eux. Comme vous l’avez surement déjà entendu, personne n’est jamais revenu de là-bas. Mon père n’a pas fait exception.
Je l’ai attendu un an, jusqu’à la fin de mes examens du baccalauréat. J’ai alors renoncé à attendre son retour, et ai descendu ses affaires à la cave. Je crois qu’elles y sont toujours d’ailleurs.

Depuis cette époque, j’habite seule dans mon appartement, et c’est très bien comme ça. Je n’ai jamais été très sociable, à part avec ma moto bien sûr.
Très rapidement, l’argent commença à manquer, et ayant un sérieux problème de soumission à l’autorité, j’ai été virée d’à peu près tous les petits jobs possibles de la ville. Je crois qu’un jour un client du café où j’ai été serveuse pendant 6h30 m’a repérée, et alors que je claquais la porte de l’arrière-boutique en gueulant sur le patron, il m’a interpellée en prenant soin de vérifier que personne n’était autour, et m’a proposé un autre boulot, un peu moins « officiel » comme il l’appelait. Et voilà où j’en suis.

J’ai maintenant 25 ans, et ça fait plusieurs années que j’enchaine les jobs pas très propres. J’essaye de ne jamais me mettre en danger, mais je sors toujours avec mon flingue dans la ceinture de mon jean, on est jamais trop prudent, surtout par les temps qui courent.

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▬ Liens recherchés :
° Ami trouvé dans le désert
Nous avons ramené Luwen sur le retour de Vegas. Il faisait parti du clan de la Pleine Lune, habitants du désert pillant tout leur possible pour survivre. Leur couleur de peau et cicatrices sont caractéristique de leur groupe. Luwen a été chassé de son territoire par ses semblables, et il vit maintenant à Boston, bien que quelque peu déboussolé par le changement. J'essaie malgré tout de l'aider autant que possible à s'intégrer, et à ne pas se sentir seul.
Personnage vacant : Luwen Motheness

RELATIONS

Connor Frost (ami) : Connor m'a ramenée à Boston alors que j'essayais de fuir la condamnation à mort de l'Alliance. Il m'a permis d'éviter l'abbatoir, certainement pour pouvoir continuer à coucher avec moi. Je pense pas qu'il me concidère plus que ça, mais malgré tout je lui fais confiance, et j'ai même fini par m'attacher à lui. Stockholm ? Je vois pas de quoi vous voulez parler.

Ginny Hawkins (connaissance) : J'ai rencontré Ginny dans un casino, un soir où j'ai encore fait tourner la chance à mon avantage à la roulette. Elle semble très réservée, mais elle me plaît beaucoup, et j'aimerais apprendre à mieux la connaître. Nous avons échangé nos numéros après avoir passé la soirée ensemble, et je pense reprendre contact rapidement avec elle.

Luwen Mothness (ami) : On a trouvé Luwen sur le retour de Las Vegas. Connor voulait s'en débarasser, mais je me suis interposée et on l'a ramené à Boston. Il a été banni des siens, et il se retrouve seul ici, aussi seul que moi. C'est peut être ça qui nous a rapprochés, et aujourd'hui j'ai envie de le protéger, de m'occuper de lui. J'ai l'impression qu'on se comprend, et il fait parti des rares personnes qui m'importent.

» Ellie Miller ▬ Everyone has secrets. It's just a matter of finding out what they are.
» Ellie Miller ▬ Everyone has secrets. It's just a matter of finding out what they are.
» Ellie Miller ▬ Innocence is too long lost for being restored